tisseur de poèmes

Lorient
Je croyais être arrivé en orient
Une voiture est venue me chercher pour me conduire à la plage
Pour me distraire en attendant un hypothétique bateau
Qui m'emmènerait en orient
Les pieds dans l'eau je jouais à dame
Les vagues avaient les pions blancs
Où étais je une ombre noire détachée de mon corps endormi 
Sous la lumière de la lune 
En train de rêver à l'Orient express avant le lever du jour
Avais je décidé de sauter du train et me faire omnibus 
Pour profiter d'une rêverie 
Pour une fois le rêve n'allait pas m'imposer 
Je voulais disposé de là où je serais
Mon rêve voulait -il me transporter en orient
Parce que je m'étais occupé des fleurs avant d'aller dormir
Le parfum d'orient
Ou les rias mot d'origine espagnol
Ria :rivière d'Etel et d'Hennebont
Espagne aux vestiges d'orient
Je trouvais quand même que le rêve prenait des libertés
Interpréter mes regards comme des accents
Dans la longue phrase de la journée
Un rêve en a peut être assez de la nuit 
Et cherche le soleil levant
Mais comment fais je pour dormir?
Ou peut être que mes façons de voir la vie 
Etaient trop énigmatiques ,telle une question de sphinx 
Si c'est pour me conduire dans une loge 
Et me retrouver aux premières loges pour suivre un évènement
Je ne demande pas mieux
Ou le rêve avait donné rendez-vous à ses potes cette nuit là
Que diable allais je faire à Lorient ?
Le rêve m'avait monté un bateau