tisseur de poèmes

Chaloupe de pensées phréatiques  
Réservoir d'une infusion Rêvoir 
Postillons frémissants expressifs 
Ruisseau puis rivière ouvrière sur le métier de vagues
Cette eau en r n'est que la phase enfantine
Il faut passer l'initiation à la cascade
Se jeter à pic pour devenir adulte 
Ce fleuve au fl fluide
Pendant cette nuit la nuit clown blanc et son habit pailleté d'étoiles 
Un quand dira t-on de celle qui n'a pas vu 
Il faut se voir pour exister 
Je ne suis qu'un homme 
Qu'un nomme c'est pourquoi j'écris
Dans mon esprit ,des manifestations de pensées 
Puis un je , celui qui rend possible l'ouverture 
Une ouverture extérieure à partir de laquelle le monde et l'homme se rencontre
Un je qui naît et se détourne pour se tourner vers une pensée du monde Un je qui ne l'est plus pour être du monde ,juste une entrée en matière
Pour que cela ne soit pas l' acte impersonnel d'une pensée anonyme
Je est aussi la découverte d'un être pensant car pris dans son 
Travail d'écriture , il n'est que crayon 
Découverte d'un être pensé quand il est lu
La réalité ne brille que dans la lumière du monde et demeure 
Etrangère :elle ignore toute extériorité ,rejette toute représentation 
Elle s'exclut de toute image 
Un renversement de perspective 
De la nature vers l'homme 
Un profil noirci ,un lieu fantomatique 
Un verre tinté , le gong d'un zen 
Un doute sur ce que l'on comprend 
Appelle une conclusion qui perdra son évidence si on la sépare de ses 
Raisons
Un je d'écriture, une réalité , un homme qui se fait nature
Un silence méditatif , 
Ajuster nos yeux pour voir qui ? quoi?
Une trace de ce qui fût 
Il n'y aura plus rien à dire , à faire 
Si je n'entends pas le bruit de casse d'un mot qui se lit 
Je ne suis alors qu'imagination ,pure fantaisie