tisseur de poèmes

Tu as le sang bleu au bord de la mer quand le vent expire
Tu marches les pieds dans l'eau comme une rime en O
Tu aimes le lustre de la mer qui t'allumes de rouge 
Dans l'ombre la lanterne rouge d'un train qui s'en va
A jouant les pins le jour est tombé comme une comète porte bonheur
De ton Long EYELand tu regardes le panorama 
Et moi Le français LONG ISLAND avec sa statue de la liberté 
Tenir le cap d'ail de tes yeux bleus roulis
Et son ciel Côte d'Azur ,derrière toi la montagne art d'échos
Aux moutons de neige éternelle avec ceux des vagues moutons
Défouler l'air marin qui enivre 
Dans la tenue d'un festival tu montes les écheveaux d'escaliers 
Vers le tourniquet de l'hôtel 
Embrassant le défilé de ta gorge jusqu'aux lèvres qui marquent le pas 
Je suis le couturier de ta broderie 

Tracer à la peinture blanche
Faire parler le monde 
Taguer de ses mots universaux 
Garder le recto poète ,écrivain 
Se dire que les mots s'ennuient derrière la couverture d'un livre, d'un recueil 
Des mots couchés sans sommeil 
Partager le lit 
Faire un terrain 
Agrandir l'espace 
Là où les routes de l'asphalte ne vont pas encore 
L'autoroute du soleil
Collecter toutes les boîtes jaunes 
Porter sur elle un regard appuyé 
Mettre en route ou éteindre ?
Dans le noir l'indicible , l'illisible 
Sous le noir sa mise en route 
L'inconnu , l'invisible 
En plein jour l'expression de ses dessous , de ses dedans 
Les zones où le réel s'affole , s'embrouille 
Augmenter un territoire plus cher à ses yeux
Plus grande suface en mètre carré
Sortir d'un studio
Pour une grand salle
Noir comme les troubles du corps et de l'esprit 
Besoin d'expressions , d'authentique  
De faux pas , de désordes 
Sous le jour , tu n'oses pas 
Tout est bien rangé ,soigné 
Une grande surface
Faire les courses les plus longues du monde 
Un grand rouleau déplié 
Paris Péking Tokyo
14 juillet feu d'artifices
Un arc en ciel dans la nuit 
Voilà ce que je veux voir chez toi
Ce que le jour montrera sera du passé 
Des traits tirés 

A l'ouest la lune 
Ma main recule , les doigts s'accroche 
Nous avons pris La grande place 
Maintenant il est temps de laisser la place royale à la nuit