tisseur de poèmes

L'ombre de l'écriture pour nous distraireQu'est ce qui se passe derrière ?Le lecteur ne peut jamais mettre un bulletin blancIl doit prendre parti et regarder en faceTandis que l'écrivain dans sa pré/face joue sa pile de motsAlors racontons une histoire qui pourrait bien se passerDerrière le rideau des lettresParmi ces lettres certaines ont un oeila,e ,o , d, g, p , qRegarder sans être vu voir dans le creux que le blanc des yeux ?Certaines ont des courbes : des lettres fémininesc,m ,n ,s,Nourrir les ombres d'un imaginaireDeux êtres qui se sont dits ouiOn le suppose : we en anglais seprononce comme ouiUne vie rose sur fond de soleil couchantBrûlée d'une passion solaireAmour déchiré d'une lune éperdueElle n'en croit pas ses yeuxToujours sans lunettes ,une belle vue qui a pignon sur rueIl a entraîné sa robe de mariée sur les marches de l'autelSaisi par la douane au moment de passer la frontièreLe doigtnier fouille les doubles fonds de l'amourQuitter son premier baiser, son premier émoiElle s'appelait Judy ...une erreur judyciaireElle fête ses 100 ans sans luiDepuis qu'elle est veuve , c'est comme si elle avait pris un apartAussi un apart Ted , son prénomLe t'ai dit de ses motsLe pour cent ages d'histoire de sa vieElle liquide les ombres du passéPour ne garder que le meilleurMais le noir se rapproche quand mêmeUne fin de vie de plus en plus certaineStop -presseLe soleil dans l'eau froideElle s'est dissoute dans une normalitéNaissance , vie , mortSans cette dernière elle avait encore une vie singulière , aristocratique presque !La mort fait passer dans le COMMUN des mortels