tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

l'homme qui marchait au milieu des mots

Une prose à l'étroit  comme un costume étriqué

Ne plus pouvoir respirer

Expirer jusqu'au dernier mot , la dernière phrase 

Avant de retrouver son inspiration  dans sa résidence d'écriture 

Un blog ou un site de poésies

N'est-il que d'imagination  ? sans le merci d'être là des lecteurs et des lectrices 

Il est mis à nu , l 'écriture  l'ha-bille noire ou bleue jamais rouge

C'est sa main qui l'est à force d'écrire 

Sa prose, elle , est verte comme la sève

Qui devrait faire pousser  un arbre en chaque lecteur et chaque lectrice  

Comme c'était la mode à la naissance de planter un arbrisseau

Une prose maigre à force d'exercices

Sans avenir , ni passé sauf celui des lecteurs et des lectrices qui se rappellent  , se souviennent

De quelqu'un  , de quelque chose ; ce qu'il adviendra de son écriture, de ce qu'en feront les lecteurs et les lectrices

Une prose à étages dans laquelle il faut monter ou descendre les escaliers pour comprendre les subtilités , atteindre l'élévation

Dans la cave les meilleurs crus , à la Lumière le divin en qui l'on croit

Ne pas jeter qu'un coup d'oeil mais s'intéresser à ce qui vient le compléter

Une prose pour des lecteurs et des lectrices paresseux  pour qui il faudrait faire tout le travail 

Lire que le bébé d'écriture ou une prose en panne d'inspiration qui voudrait que le lecteur fasse office de souffleur 

Une prose qui ne veut pas mourir  parce que les pensées s'éclipsent , s'oublient , changent

Donner à l'écriture un passé , un ancrage.



21/10/2012
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