tisseur de poèmes

Une femme inventée
Celle que l'on connaît sans la connaître en personne
Mais je ne me connais plus
Ai le mot sur le bout de la langue
D'un baiser , elle embrasse tout de ses yeux
Les effets simultanés tournent à l'infini
Le clair- obscur :
Les yeux grand ouverts comme toute la puissance d'une lumière allumée
Les mots coupés de leurs effets , soufflés d'un bouche à bouche
Je ne savais si je devais l'embrasser au soleil couchant ou au soleil levant
Quand l'astre n'était plus là ou pas encore là
Je reprenais toute la force de ma prose
Il restait suffisamment de chaleur emmagasinée d'une journée
Pour supporter le froid de la nuit
Elle était comme un enfant sur une image
Où tout prend une autre tournure
En un tour de main , son port prend des allures
De près, de largue, de cape flottante
Je la main tien dans une pre-stance.