tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

L'Obe

Attendre l'aube pour conquérir 
Avoir les yeux grand ouvert 
Comme l'émerveillement des ondes sur l'eau 
Dû à un ricochet de soleil
Dire le matin 
Oublier le soir
Rappeler dans les rêves
Rafraîchir sa mémoire comme si l'on avait trop chaud
De grandes lettres noires sur un fond blanc 
Comme pour les rendre plus dignes
Ecrire un justificatif ou une supplique 
Selon ce que l'on ressent
Et puis les pages défilent jusqu'à la générale
Se terre dans le silence de l'hiver

Voici voilà mon texte 
Un soir dans la nuit 
Mes pupilles dans la pleine lune étoilée ,cette lumière du cosmos
Imprimer les mots 
Peur de tourner la page comme une indifférence 
Voir qu'une écriture recto
Aujourd'hui j'ai des larmes dans la tête
Je suis perdu ,les choses vont trop vite 
Tu ne m'écoutes plus , tu ne me vois plus 
Le monde désobéit par le bruit
Par mon silence serais je prisonnier de mon désir
Moi qui te regarde sans que tu ne dises rien
De part tes propres mots et de tes yeux empruntés , je suis toi
L'imposture des hommes qui ont oublié l'inquiétude 
L'éveil des sens critiques
Je ne suis pas l'auteur de mon acte mais c'est moi qui le fais
L'obéissance :pas de compte à rendre ni à soi ni aux autres
Ils cherchent une laïcité 
Etre comme ne sont pas les autres 
Pourtant il y a des différences de différence
Ils portent alors l'"uniforme" 
On dirait une école PRIVEE ,
Oui , priver de 
Ils suivent ce qu'ils croient une valeur 
Un credo , je crois en un seul 
Ce qui pourrait faire du bien à tous
Dans le bruit entend -on une voix qui dit non ?
Entend -on des larmes tombées ? 
Le brhuit , 8 comme des lunettes
Lunette comme intello ,penser
Qui n'est pas vivre 
Des larmes dans la tête 
Le silence dissident 
Une voix contre voix 
Mes yeux sont les tiens 
Etre avec toi pour ne plus être seul 
Un doigt en équilibre sur une corde :ne faire de fausses notes

Cette mémoire du soir 
Sa toilette de chat avec l'eau de rosée 
Une station ferroviaire ,la micheline de l'aube 

Une gare siffle la fin d'un train
Gare à toi
Tu descends sur le quai
La fin d'une langue ordinaire
Celle d'un jour sans toi
Montrer l'évidence jusque dans la syntaxe
La fin d'une routine 
De l'exception 
Effacer les peut-être ,les promesses 
Le poète imposait ses vues
C'est toi qui fait l'histoire
Le témoin ,celui qui peut rapporter ,certifier
Une brume qui se lève toujours vierge 
La mer se découvre , les pas d'une Vénus sur le sable sec 
Son Boudoir rococo ,le salon féminin mer et Vénus
Un coquillage qui fera entendre le bruit de l'eau 
Toujours prête à te retirer dans le fumoir 
L'écume de fumée d'une vague 
Rentrée dans sa coquille , 
Parce que non corrigée
Il aurait fallu la frapper du regard 
Des volutes ,un vouloir subjonctif !
Dans les draps blancs , ton corps nu mi torse comme un rabat 
Un wagon couchette 
Ton bras droit plié en l ,to bras gauche en i le long de ta joue
Li 
Autour de ton cou ,un collier lierre en or blanc
Grimpé sur ce mur d'absence
Di...amants le temps d'un arrêt de gare 
Collection les précieuses
Précieuse comme un terminus
A t'attendre quand " tous ses gares "
Assise sur le lit les jambes repliées en ^
Ses bras aussi mais en sens inverse , ne laissant paraître 
Qu'un oeil ,l'autre caché par tes cheveux , le nez pointé 
Allongée sur le côté , sa tête appuyée sur la main gauche
Son bras forme un triangle
Sa main droite posée à côté 
La main dans le triangle ,une envie de
Son collier coco ,sortie de sa coquille rien que pour toi
Assise sur le tapis ,l' épaule droite sur le rebord du lit
La tête penchée , les yeux fermés 
Allongée sur le ventre , dorsale elle tourne le visage vers toi
Sur sa peau ,l'or et les diamants
Elle se pare des beaux atours pour briller de mille feux
La lumière rouge du buttoir , fin du rail 
Son corps un grand espace 
Un chemin à marquer 
L'homme trouve un reflet dans les yeux de Dieu
La fenêtre du train 
Un volet roulant 
L'intimité après la prière exaucée 

Et jusqu'à la fin du jour
La femme qui découvre le nouvel homme 
La femme à qui revient le privilège d'enfanter la croyance
Je l'ai vu 
Celui qui rassemble parce qu'une naissance est humaine
Mais comment croire à quelque chose de surhumain 
La résurrection 
Trop peu avait vu Lazare 
Entre deux nuages blancs comme des portes qui s'ouvrent 
Une nuit sans nuages comme une nuit sans dragons 
Juste un bouton d'étoile et la lumière d'une crèche 
L'homme avait pensé c'est vide, on l'a volé 
Une simple déduction 
Parce qu'il n'aide pas ce monde, parce qu'il est absent 
N'existe pas :simple déduction  
Ils ont oublié de croire :une pensée stérile ?
Parce que l'homme a décidé que c'était impossible
Une réaction en chaînes donnent une possibilité 
Mais est -on allé au bout des possibles ?
Dans ce cas croire n'existe pas 
Se sentir obliger de dire j'en suis sûr 
Est on persuadé d'avoir aucun doute ?
Doute et croire ne seraient -ils que des failles ?
Revenir à la naissance ,un nouveau recommencement 
Mais sans adultes au bout du chemin



18/12/2021
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