tisseur de poèmes

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La femme de la tour

S'engager dans la rue ,
Sans attendre sa 'tour ' 
Sûr de ne pas prendre d'échec
En face les tours comme des remparts
Passer par un dé ...tour
Tour en forme de cylindre 
Comme dans une voiture
Voyage pas toujours certain d'un retour
Tous ces yeux fenêtres 
Peur d'une en/tour/loupe
Le vent écrase les gouttes contre la vitre et trace des barres 
Obliques transparentes sur le verre qui prend l'opacité d'une
Mauvaise conscience
Un rayon de soleil qui pénètre son triangle lumineux dans l'obscurité Dans la salle de bain elle et son corps 
Quelques minutes auparavant au dessus du lavabo
Surmonté d'une glace , elle s'y regardait
Elle affrontait sa propre image comme si elle faisait une rencontre Vitale.Si familier que lui fût son corps dont elle connaissait tous 
Les secrets.Il lui semblait que son image était différente du 
Souvenir qu'elle gardait d'elle même , qu'elle avait changé depuis le 
Matin ,qu'il lui fallait absorber , assimiler l'élément étranger 
Qui s'était introduit et la nudité que son corps avait revêtue comme Un nouveau vêtement , avant de se sentir à nouveau identique à 
Elle même.Tant que ce processus ne s'était pas achevé ,une 
Etrangère nue la regardait dans la glace
Quel est donc ce moi qui considère comme sa possession un corps 
Humain ?
Elle ne connaissait pas encore cet instant de l'amour où nous nous
Unissons non seulement à une autre personne mais aussi à nous Même ,où le moi et le corps , sa propriété ,fusionnent mettent fin 
à tout dualisme .
Sous cahcun de ses seins courait une étroite lanière d'ombre 
Qui prêtait une sensibilité et une force suggestive indicibles
A ces replis secrets du corps.
Elle monta sur une cahise , au-dessus de la taille c'était elle et au-Dessous ,l'inconnue.Un paysage que l'on identifie progressivement En prenant un sentier qui serpente mais que la vue n'embrasse 
Qu'à un certain point du chemin ,là les monts et vallées dispersés Révèlent tout à coup leur harmonieuse untité ,leur ordonnance 
Rationnelle,rassurante?Maintenant elle pouvait prendre du paysage
Une vue d'ensemble ,les deux collines pleines et hardies
Au-dessous des hanches rétablissaient l'équilibre 
Quand elle alla se coucher les murs prosaïques gardait l'empreinte 
Invisble de son corps comme l'eau se souvient de la main qui l'a
Effleurée.
Le lendemain ,lapluie tambourinait à la fenêtre faiblement 
Eclairée , son corps immobile et silencieux d'une déesse antique
Temps propice à une écriture
Ecarter la ligne entre les vers
Se glisser près d'elle ,deux hanches jointes
Un déhanché traversant le port/aille 
Communiquer une certaine intimité dans l'austérité 
Jusqu'au grand hall
Toutes les images s'impriment , expression d'un temps presse Crie 
Comme dans un lit bienfait 



06/07/2018
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