tisseur de poèmes

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La fin de la Genèse

Texte éclair comme guerre éclair 

Un écrit sur mon territoire blanc

La fin d'un monde occis/dental 

Dans sa chevelure de lion morgue/anne

La nouvelle maîtresse du monde de couleurs 

Plus aucuns blancs 

De toutes ces images sous marins 

De ces textes périscopes 

Par -dessus ,un temps périt 

Silhouette à tomber

Bras en l'air , ils se rendent

Lèvres pull/peuses qui s'enfilent pour donner un corps chaud 

Plateau en cuivre  de cette nouvelle scène éclair 

Très bon conducteur électrique

La réalité ne se donne jamais comme un texte clair 

Un coup de tonnerre comme un coup de gueule 

Mettre de la profondeur dans la surface

Cette surface qui n'était qu'une aire glacée sur laquelle patinait  les mots

Si on a bien vu ce qu'on a vu 

Un éclair ne fait qu'entrevoir 

Tout ce qui m'empêchait , à la lettre, d'ouvrir  les yeux

Dans l'ombre quelque chose de nuit 

Un voile blanc  comme un rideau de fenêtre ouverte 

Qui flotte ,

Laisse présager  une intrusion dans l'intimité 

Soupçonner  , pressentir 

Fallut le bruit de ses canons 

De ses pas qui piétinent son sommeil

Une fureur , un délire dans cette immensité blanche

Pousse à la couleur  

Ne plus être fou 

Uniforme ,

J'accuse , je colore 

La lumière  fut  

Passé simple laisse place à un futur

 


28/05/2014
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