tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

la journée de la femme

Se laisser embobiner  

Sur mon selfie j'ai gravé tant  d'images secondes 

Faute de pouvoir vous retenir dans mes bras

Ce sont mes yeux qui vous prennent par la taille

Vous avez beaucoup d'allures

Tel le cheval astrologique 

J'avance au pas ,au trot , au galop

Quand le vent souffle dans vos cheveux 

J'aime vos amures

Celles que je regarde sous toutes les coutures 

Modèles pour les peintres , sculpteurs et poètes 

Elles donnent en/vie

Comme si je n'étais qu'un masque ,une marionnette 

Une boussole qui marque le sud 

S'orient/er , s'occident/er 

Toujours quelque chose à se mettre

Du maquillage au vêtement  

Des pieds à la tête 

Une femme dans chaque "port "

Elles ne s'effacent jamais 

Elles s'ajoutent

Une somme même dans les rêves

L'engoûtment

La mort elle même est féminine 

F/âme qu'elle vient chercher quand tu donnes ton dernier soupir

En souvenir de Yung le psychanaliste

Un poète a une part féminine et masculine 

Son côté mâle aime la maîtrise  sur les éléments 

Parce qu'il sait  que tout lui échappe 

Qu'il est en manque 

La plus belle des batisses s'abîme avec le temps

S'écroule à cause de la folie guerrière

En fin de compte ,il reste les sentiments , les émotions 

Quand l'homme aura disparu  

La beauté des lieux 

Alors elle aiment à nous regarder 

Pendant que nous sommes encore quelquechose

Parce qu'avec elle il se fond 

Il devient raide dingue

Donne tout 

Reste en moi 

Bien symptomatiques 

Donner à celui qui n'a rien 

Ne t'en va pas , j'ai tout de toi quand tu me pénètres

L'homme se vide 

 


08/03/2014
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