tisseur de poèmes

Dehors il faisait gris, un accord parfait entre la touche noire et blanche d'un clavier
Pas ces petits nuages à l'aube , expirations humaines des rêves
Ni cette grande inspiration bleue d'un jour nouveau
Pourtant comme chaque jour ,les doigts du guitariste
Papillons ou abeilles butinant sur les cordes de fleur
Il émanait en deçà un pollen de notes 
Un nectar de musique à savourer 
Au-delà la lumière intermittente du spectacle dans un monde qui se joue
Sous l'éclairage de l'homme scénariste
Le poète lui fidèle à lui même
De sa hauteur longiligne au coeur de son texte rectiligne
Il marchait dans sa tête ,sa promenade du matin
Quand il écrit ,il n'est jamais dans la ligne d'un parti
Celle qui sied de croire , de penser , de savoir
Il suivait sa devise qu'on forme , une créativité rebelle en d'autres contrées
Ecrire pour lui ne signifie pas il n'y a point d'autres
Comme si ses virgules attendaient mieux entre chaque pause
Utopiste aussi il aimerait aligner le temps avec beauté et éternité 
Avant de conclure il signe de ses yeux relecture 
Puis sèche ,d'un clin d'oeil, du buvard de ses cils
Dans sa revue son ANTITE sous la grâce lunaire d'un nouvel an chinois
Son identité sous les feux d'artifices d'un nouvel an occidental 
L'homme d'un jour ou d'une nuit 
Suivant le moment de lecture
Toujours dans son  texte d'histoire comme autrefois les paysages d'histoire pour les peintres
Son passé l'accompagne toujours ,l'homme est ainsi fait d'hier , d'aujourd'hui et demain
Mais lui veut qu'il ne soit pas oublié mais pardonné