tisseur de poèmes

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Le 21 août

Comme si chaque jour devait avoir son heure de gloire 

Forcément dans  le monde  , il se passe quelque chose   pour quelqu'un 

La somme des jours bien endormis 

Car seules les grandes nouvelles font l'actualité 

Les jours privés ne sont jamais publics  

Mais ce n'est pas pour autant qu'ils n'ont pas d'importance  

Combien de jours oubliés dans une année  ?

Ceux qui sont passés si vite  

Je ne retiens que ceux qui m'ont marqué   

Se rappeler les  jours de soleil  

Effacer les  jours" impers "  

Tu regardes les mots  comme tu regarderais un   train passé 

En te disant que tu feras partie du prochain

Si sa fumée noire   traverse  le blanc de tes yeux 

Tu retiens au passage  quelques  mots   

Tu joues les douanières et en inspecte le  contenu

Un  mot valise  que  tu prends par la poignée  de celui qui l'a écrit 

A poignées  dans sa main fermée  

Pour que ses vers  ne s'échappent  pas 

Et mènent   le  grand  train  

Ceux qui vivent sur un grand pied 

Un train d'ordonnances  comme un remède à tes maux

Botter le train pour un voyage de sept lieux 

Train corail , vermeil comme tes lèvres

Te mettre en train pour que tu sois toujours de bonne humeur

Qu'importe  l'heure  d'arrivée  , de départ

Tout le monde sait qu'un train à leurre  n'est qu'un faux train

Un train acquêt  ce que nous avons en commun

Un train en cache un autre 

Omnibus pour chacun de tes yeux lecteurs

Le train où vont les choses , les jours 

S'égarent dans un kiosque

Voie publique   d'une lecture privée  

Au fur et à mesure des pages tournées 

Tu as l'exaltation , le transport  

Le wagon  lit  d'une histoire 



21/08/2012
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