tisseur de poèmes

Le panache de son casque
Toutes ses plumes d'écriture pour
Toutes les pages blanches offertes par les Dames
Il s'en va en lonesome chevalier sous le regard de la lune
Mais il y a toujours quelque part une femme
Le visage tourné vers le soleil levant
Pour le voir arriver
Les femmes à qui il a écrit ont le regard tourné vers le soleil couchant
Elles l'accompagnent toujours jusqu'à la ligne d'horizon
Derrière laquelle il disparait
Ce sont elles les tristes figures qui'chu'chotte
Quelques mots à son oreille
Si d'aventure tu revenais
Assises autour d'un guéridon
L'évocation du chevalier de la table ronde
Qui sait ce qu'il y a sous le sabot d'un cheval ?
C'est le tournoi de l'automne
Mais il n'est pas d'un seul tenant
Le cavalier qui reçoit une accolade
Les bras sont comme des routes
Une route circulaire pour qu'il revienne
Un pasladin , un concert de" saint "preux
Rien qu'une prosodie chevaleresque
Sur son cheval miroité
Celle de son armure
Dans la nuit une é/toile préraphaelite