tisseur de poèmes

Le mue guet d'une journée sans clochettes
Dans les rues mais dans une certaine église 
Résonne le dort mai vous d'une mâtine 
Poussée par le vent dredi 
La cécité côtière sur la rive des larmes
Aux bors et déjà arrivés 
Le meilleur moment pour
Se connaître : avant l'adieu
La lumière céleste balancée d'un nuage Montgolfier 
Un espace où passer du temps 
Dans un livre poétique
Où toutes les feuilles de mes textes sont réunies
Sentir sa fin proche ,proche parce que collée à 
Feuilleton d'un livre relu
Roman fleuve 
Volga , Gage , Seine , Danube
Cet adieu déchirant auquel il manquait une page
LILOU les poussières ramassées font un compte rond
Où les joyeux deviennent joyaux
L'imperceptible ,la faiblesse, l'inconscience, 
La naïveté ,l'innocence :amants d'un temps de folie
Diablement lente et dansante sur ton île rouge
Ta respiration cuivrée répond à une fête cardiaque
Le bouton qui se détache du texte
Rattrapé par le fil de l'histoire cousue main
En un mot comme en mille 
Aime