tisseur de poèmes

Vivre dans le passé et le présent
Lire tes textes ; mon présent d'écriture
L'ombre du poète et celle du lecteur se répondent
Errances parallèles dans une ville sur le terrain de l'esprit
Une nuit de pleine lune , un vendredi 13
Une rencontre plus propice à l'amour , à la chance
Elle voudrait te toucher deux mots 
Voudrais que deux mots soient sa vérité 
Une promesse tenue pas des ballons que l'on va lacher 
Venir toquer à la porte de la jolie femme en pierre grise
Une femme qui se fait journée porte ouverte
Mon écriture en toit de tuiles d'ardoise 
Laisser un mot à la craie
La clef pour être sous mon toit
Mon texte souffle la poussière à l'état brut
Comme si j'avais travaillé une sculpture 
Rodin et les amours qui s'embrassent
Les ombres donnaient au château son allure d'autrefois 
Ne laisse donc pas mes mots en ruine 
Je sais que par ta lecture ils ne seront pas vestiges
Mais prestigyeux