tisseur de poèmes

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Le sacre

Un silence qui coupe le bruit de l'au
Un silence qui fait saigner les gemmes de pupilles d'un scintillement éclatant
On dirait des yeux de loup au diapason
La découverte olfactive cache le rosat des visages regardant
L'odeur souligne les deux nez 
Celui de la sensation et celui de la mémoire
De cette brillance partout où l'homme traverse la noirceur
E/motif d'une peinture nocturne sans branche gourmande de bras
Pas un hennissement de vent
Le sacre d'une couronne de lumière
Inaccessible à la noirceur
Derrière elle des vagues closes verrouillées par des rochers
La mer n'est que brume
La lune bien pâle à côté de la lampe tempête 
Le phare de cette jeune femme
La noirceur s'infiltre dans les yeux des spectateurs pour la rendre
D'une pureté éclatante
Moitié rêve , moitié polar-pour son mystère
Les regards magnétiques
Son sourire aux lèvres un costume de soirée
Sa beauté se niche dans ce qui ne se ressemble pas ,se différencie
Loin des petits riens du quotidien , des choses ordinaires
Variations et incidents sont relativisés 
Ames ruinées au milieu des débris de rochers éparpillés
Des lucioles 
Elle assise sur un gros rocher surélevé ,un banc
De poissons volants 
Tous ces regards répondant au rendez- vous
D'un on se voit ce soir
Des regards qui s'achètent une conduite exemplaire
Pour rouler la nuit et dévore le bitume nocturne au volant de leur visage 
Boutons de minuterie qui veillent la nuit
A la lumière personne ne s'excuse de ne pas être venu 
Flammes de briquet allumées et elle dans un grand halo  
Pour marquer la distance du sacré
Ce n'est pas un moment héroïque ,il n'a pas d'avenir



27/05/2020
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