tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Le train

Barbelés de cordes, maisons de bois
Une porte qui s'ouvre
Soulagement après cet enfermement 
Dans un brusque débarquement la stupeur 
Pas le temps de réaliser 
Comme si la chaîne humaine était un train toujours en marche
Dans une logique bornée contresens pour un bagage à main 
Une gare de triage ,les hommes d'à côté, les femmes et enfants 
de l'autre
Apposer les choses humaines, chose car plus rien d'humain 
Choses divines, à la fin de la journée un jour de plus en vie 
A quoi servent les journées ensoleillées ?
Amasser plus de travail qu'un jour de mauvais temps
La pluie lave la sueur qui a l'avantage de tomber sur les yeux 
Ne plus y voir
Le poète écrit masques noirs ,les mots au vide intérieur 
Costume noir de l'écriture
Faire le constant empirique
Le jour de la libération , l'opposition
Ne sais pas ce qu'il doit voir , ne se laisse pas comprendre ,ne se conçoit pas
Et S'attend jamais à ce qui lui arrive 
Ce qu'il y a à voir ne se laisse pas toujours prévoir
Simple de se mettre à distance de nos jours
Quand cela est arrivé , l'obéissance 
Et ce train de routine ,qui ne fait que transporter 
Hommes et armements 
Dans une fumée qui masque 
Et la jeune femme aujourd'hui  
Sa main sur la vitre baissée 
Tourne un dernier regard d'au revoir 



16/01/2021
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres