tisseur de poèmes

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Lever de soleil

J'aime le superflux quand tu lèves ton corps au soleil

Tu respires à plein poumon l'astre pour qu'il " taime "astral

Ses rayons verts ta poitrine remplacent tes alvéoles pulmonaires

Par un hexagone de cire ,ton pays d'adoption

J'aime à écrire sur une tablette de cire que je range dans un cabinet de cires 

Tu es mon rayon de soleil 

Tes bras tendus et  tes cheveux étendus vers l'arrière 

Ton visage se découvre à l'avant 

Comme si tu avais un visage dans le dos qui se cachait derrière un rideau de scène 

Comme si tu baissais la tête pour expirer les ombres 

Comme si ta main droite ouverte les poussaient 

Comme si ta main  gauche les prenaient pour les expulser 

Ta tête inclinée et le bord de tes épaules forment une bouche grande ouverte 

Pour laisser entrer la lumière et  ta poitrine aussi blanche que ton teeshirt

Une blanche porte contrejour qui baîlle laisse faire un tour de poitrine

J'aime à consulter son cad-astre ,sa commune mesure 

Tes cheveux font la roux ,

Tu tournes sol et décolles vers un bonheur

Tes yeux et ta bouche fermés ,ton nez n'est plus qu'un erre libre ,un libraire 

Tes pensées tout haut que j'aime à écrire tout bas

Tu portes même un short car ton jean a pris ses jambes à son cou

Mêmes nues pas de jambes en l'air parties 

Sa ceinture de cuir indiceposée d'un tee shirt froissé

Qui laisse dépasser un soupçon de dos nu

Les franges de son short aussi effilées qu'elle

Ses poignets menottés de bracelets attendent le signal du soleil comme une levée d'écrou

Sur la pelouse les arbres te servent de modèle

Au premier plan ,tu es aussi grand que l'arbre du fond 

Au grand dame du poète en herbe  

La photo s'arrête aux cuisses 

Mais ce n'est pas pour autant que ce qui sort de la cuisse 

Doit forcément se croire Jupiter.

 



16/10/2011
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