tisseur de poèmes

I have a dream pas le droit parce que déjà prononcé
Je ne pouvais pas écrire parce que tout était déjà en place
Un bel arrière plan met à l'écart 
Sous le regard d'un projecteur blanc 
Son texte aveugle a quand même traversé 
Dans un camp dans lequel le rêve est le seul espoir 
Elle a quand même défié les barbelés ,la surveillance
Pour montrer sa vie alors qu'eux n'attendaient
Que son épuisement pour mettre fin à sa vie
Toi la haut dans ta hune tu ne vois pas la Terre d'espérance
Tu fais sonner la sirène , celle qui nous plonge dans la brume 
D'un mythe germanique ,tu n'entends pas ma cloche
Qui sonne à tue tête la liberté retrouvée ,la cloche de son église
A nouveau croyante 
De sa mémoire toute fraîche comme un pain chaud sorti du four
Elle arrive sur le devant de la scène, marche à yeux mesurés 
Regardant les mots en face
Vêtue d'une robe noire , deuil du passé
L'étape d'une carte postale sonore 
Qui s'anime sort de son papier glacé
Ecrire sur le sable 
Laisser la mer ramasser le message dans sa main de vague
Qui se referme en se retirant 
Elle garde la bouteille pour se remplir de vie 
Se boire à la santé 
Derrière elle l'obscure pensée 
Maintenant d' une pupille bourgeonnant 
Voir éclore ses yeux de lumière 
Le texte sur un plateau 
Elle ouvre l'oeil de sa bouche 
Ne lisez plus ce que l'on raconte sur moi
Regardez le miracle de la vie 
Non plus les mots qui s'enroulent comme des barbelés 
Sous la lumière pesante d'une page blanche 
Toi le mot ,tu as senti une émotion 
Tu t'évades 
Rature ,sous les barreaux 
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