tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

litmage

Le soleil mange  avec ses baguettes ,ses rayons

Il te laisse hâler  faire tes courses dans tous les rayons

Le soleil porc-épic se met en boule au soir venu  

Ton être vil s'attache au paysage luminoeud 

Le citadin en campagne guerroie contre les ombres

Qui voudraient te baigner d'un à l'eau noir

Le balancier d'une corde raide sonne l'heure ta mort 

Des yeux de chat scintillants miaulent à la nuit mauresque

Comme les loups hurlent à la pleine lune

Les rides  hérissent leurs piquants de peur

Chaque onde pousse la suivante sur le bord 

Les murs hérissons m'empêchent de sortir 

Assis sur le bord du lit  ,au bord d'un précipice 

La fenêtre s'est mise à me regarder 

Trop noir  la vitre  miroir ne reflétait plus rien

Alors comme une apparition ou  comme un inconscient qui se réveille

Ton visage d'un brun clair s'est dessiné 

La curiosité de tes  yeux     bleu clair  transperçait  la fenêtre  

Pour percer  le noir comme une lampe torche fend l'obscurité 

Tes lèvres rouges commencent à manger ma main gauche 

La blancheur du rideau  transparent  avance  doucement ses nappes nacrées

Sur le dessus de ton bras, ton thorax,ton visage 

Luminoeud  papillon sort ta belle étoile 

Mettre le couvert d'un dîner  aux chandelles de ma couleur faciale

Ne jette plus ton oeil sur un dehors sans espoir 

Tes yeux reprendront courage 

Apprendre à re-regarder

Revoir  pour mieux voir

Les doubles rideaux sont tirés comme des yeux bridés 

Des yeux ouverts sur un soleil levant 

Litmage  ta main pousse ce rideau transparent 

Dévoiler un face à face

Ou vérifier  que tu ne rêves point 

Que  tu es  bien derrière la vitre

Ta tête comme une pleine lune 

Ton lit n'est même pas défait ,en pyjama

Comme si tu attendais d'être inondé par cette lumière blanche 

Dormir sur  une pièce  argentée pas dans une pièce 

Où un litvre repose sa couverture 

Ouvrir la page d'un rideau 

Pour lire dans tes yeux , l'autre côté du miroir 

Ton sourcil gauche  , les ombres de chaque côté de ton oeil forment  le cadre d'une fenêtre

A toi de regarder au -travers 

Au coin de ton lit punit par les ombres

Comme si tu étais  un Othello  éveillé à jamais devant sa bien aimée dans une nuit éternelle

Ne soyons plus ni un reflet, ni une ombre  

Juste un être de lumière 

 



20/11/2011
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