tisseur de poèmes

Peut-être habitant non loin d'une ville prestigieuse comme Versailles
Mais ce roi soleil que nous avons regretté en cet été tardif
Eperdu de gloire il dépasse les frontières pour briller dans le monde
Soleil Levant , soleil Couchant, soleil de Minuit
Dans leurs mirifiques parures d'apparat voilà
Madame matin(diaphane) puis Madame midi(sublime) enfin Madame soir(pourpre)
Dans notre bulle hors monde nous vivons une jeunesse dorée
Chacun veut se faire dorer et porter la mouche soleil sur son corps
La ligne rouge d'un univers magnifique laisse la place à nuit
Heures terribles pour certains qui sombrent dans le sommeil pour ne rien voir
Le mot soleil n'a plus ses deux aîles mais deux m précédent une aîle
Comme deux barrettes retenant le flot de vie
D'autres illuminent les rues , l'intérieur des maisons, les devantures d'édifices
D'une lumière artificielle parce qu'ils ne peuvent vivre sans
Certains pendant la nuit innovent , surprennent
Comme dans un carnaval où chacun se relache
Loin du faste , des dorures
Des êtres emportés
Tes lèvres rouges comme le soleil du crépuscule
Ton tee shirt jaune comme le soleil de la journée
La chaleur de ton corps une invitation quand la nuit arrive
Mais au bout du crayon du poète se dessinera toujours cette étoile