tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

lumière

Tu es une porte 
Moi qui frappe chez toi de battements de cils
L'étincelle brillante qui jaillit au contact 
Pailletant chaque dilatation de la pupille
S'humidifiant chaque seconde pour mieux laisser entrer un regard
Tu es une lampe
Moi qui te contemple
Vacillante au moindre souffle 
Chancelle tombe se relève
Toujours attisée, toujours plus grande
Flamme qui ne veut pas mourir dans la pénombre
Joue sur les vastes surfaces qui s'unissent
L'intimité claire obscure
Tu es un miroir 
Moi qui te perçois
Yeux de braise , teint d'un miroir 
Ardent sans se consumer
Une chaleur qui sent son corps s'abandonner
S'envoler 
Une voie 
Voyageur , voyageuse 
Lumière étincelante
Au grand jour
La pudeur se dévoile 
C'est l'âme qui se fait douce et caressante



11/05/2017
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres