tisseur de poèmes

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Lune

Une lumière ronde et blanche sur la marche qui descend 
Vers la bouche de métro
Le clown blanc qui a perdu pied 
Autour les paillettes qui brillent comme des étoiles
Sur une couleur météorite , une intrigante de nuit 
Le vide et l'infini sont propices à l'élévation
Descendre est propice à l'aspiration
Une lumière qui s'éteint qu'au jour 
Comme pour veiller la nuit 
Lorsqu'un nuage passe ce qu'un sourcil ,pas une paupière
Une rondeur comme on dirait ma grandeur 
Mais rien qu'un rond , rien d'autre 
Chose étrangère ,qu'est ce qui ne tourne pas rond ?
Se sentir obliger d'être rond 
Si l'on regarde de trop près 
Passe de l'état limpide au bougé 
Dans le blanc c'est tomber en écriture ,en dessin , en reflet
On se sent obligé de montrer patte blanche
Ce n'est pas un phare pour mieux voir
Ne plus voir , ne plus sentir , ne plus parler, ne plus écouter
Visage livide , ferme les yeux comme un linge plié pour un long 
Voyage
Peut-être le feu de la rampe 
Descendre vers l'entrée des artistes :dernier métro
Inspire un lieu de voyage ou un destin
Sous terre le grand serpent , le métro comme le serpent égytien 
Dans la tombe des morts 
Au petit matin ,la lune dans le caniveau ,
Balayée ,vogue sur l'eau 
Une lune dans le ciel 
De loin ,fait encore plus sublimer 
Ne peut l'atteindre 
N'est qu'une lune in/fusée dans une encre 


09/02/2019
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