tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Mademoiselle résurgence

Urgence d'un temps qui passe vite ou vite passé ?

Sur les rails  qu'elle prend pour des lignes d'un cahier 

L'écriture de ses yeux  sur la table d'une  fenêtre de train 

Lignes intemporelles qui suivent leur train train  

Indienne d'une double lecture  à cause de son maquillage 

Au premier regard , elle n'a pas les cheveux noirs  , n'est pas basanée 

Ce qui est brun clair ce sont ses yeux , ses cheveux 

Vêtue d'un chemisier grège , ce sont mes propos qui se désa/grègent 

Parce qu'un coup de fil sur son portable  et la grace  d'un sourire 

L'ont déconnectée de mon regard

Mon encre noire sort de son obscurité 

Le simple fait d'écrire  et puis l'obscur se représente compact  , dense généralement

Je pense à celles bien présentes à mon esprit 

Bien que quittées , disparues  , c'est le seul moment où le présent est bien réel

Car présent je suis toujours passé  , il y a toujours quelque chose après 

Après tout dirais je  en fin de journée 

Je pense aux femmes en pleine forme 

Aux contours , à la périphérie  -c'est la fête du périphérique !

Le 'male' qu'elles se sont donnés ,  

le bruit du train qui passe près de sa maison , sa tête 

Je suis le walkman  , l'homme qui marche sur la voie 

Jusqu'à gagner sa vie comme une rive 

Parce qu'elle évoque la concordance des ' tant ' 

Dans mon carnet  , ma boîte à rythmes , je la travaille à chaud

L'erremann(Hermann) et son chapelet  de vers 

Mademoiselle grelot/te dans  son pré vert 

La cloche métaphysique d'une messe édite



26/04/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres