tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Mais une minute...au secours

Il m'emporte  

La colère des chevaux  qui tracent 

Il a décoché  comme une flèche 

En droite ligne  

Où m' emmènent  -ils  ?

Cocher , cocher 

Il a raccroché  

Son  fouet   se déroule   , écrit des mots  dans l'air , claque sa langue 

Que dit -il , à qui  ?

C'est le carrosse de Dracula  ?

J'entends au loin  les vagues qui dressent leur pointes comme des oreilles  

Mais personne  ne vient à mon secours 

Puis soudain des galops 

Comme s'ils allaient  enfin arriver  à ma hauteur 

Je baisse  la vitre  

Une grande bouche comme un éclair 

Elle a déjà poussé son cri

Le bruit des fers qui passent sur un pont 

Je baisse la vitre 

La fumée d'une locomotive 

Sur la voie ferrée  je ne vois plus que le wagon de queue 

Le paysage  défile  sous mes yeux ébahis 

Je baisse la vitre 

Le carrosse ne bouge plus  

J'ouvre la porte  

Aussitôt  mis pied à terre 

Je me trouve devant une porte cochère  

Il n'y a plus de cocher

C'est moi qui  a le fouet dans la main 

Je suis cavalière  à la poursuite d'un carrosse 

Je cavale  sans jamais le rattraper 

La fenêtre s'ouvre , une main laisse tomber  un mouchoir blanc 

Je descends de cheval

C'est une étendue d'écume 

Le dos contre un rocher

Une horde de vagues chevauchent en ma direction 

Un grand carrosse s'arrête 

La porte s'ouvre 

Je monte 

Dans un cours roues , l'écume des chevaux 

Il n'y a plus de cocher, plus de fouet  

la fenêtre ne se baisse plus 

La porte ne s'ouvre plus 

Tout n'est plus que brume 

Un nuage 

Des gouttes de pluie 

Dans le coeur d'une fleur 

Ses pétales sur mon corps

Elles se referment 

Un bouton ... de porte 

Un ne pas déranger   accroché 



04/08/2012
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