tisseur de poèmes

 Dans la brousse des kermès

J'ausculpte ton coeur 

La grande réjouissance de  lèvres carmin

Malbrousse part en guerre sur ton front 

Un front a-ride comme le sable chaud de ta peau 

Ride d'une plage horaire d'un film qui n'a pas pris une ride

Ceux que nous allions voir tous les mercredis

Parce que tu n'étais pas trop nage 

Les rides qui ont gravé nos exploits amoureux 

Tes rides au coin de l'oeil

La plume d'oie pour nos petits mots secrets

Le duvet d'oie pour nos amours

Ta ride du lion et mon tigre de papier 

Tes fêtes de bienfaisance où tu prenais l'habitude de faire du bien à autrui

L'ouvroir dans lequel tu étais toujours prête à en découdre

Congé-dies tu attendais la nuit noire ,bien noire 

Tu fuyais les années lumières 

Tu allais prier saint trop pour son excès de zaile

Allant croire il te faisait marcher

Les autres jours j'aimais juste demander des nouvelles

Parce qu'elles confirmaient que tu étais la seule vraie et unique 

Savoir maquiller un poème en un crime passionnel

Ton train, ton bus  arrive 

Donne moi ton numéro de ligne 

Que je t'appelle