tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

métissage

Toi qui habites si loin 
A des heures de vol , je te vole un baiser
Toi que je rêve en train de t'enlacer
Comme si je faisais les lacets de tes souliers
Je ne peux m'arrêter de t'embrasser 
Des baisers comme des points car je ne peux rien dire
Que les sensations tactiles
La chaleur de ta peau, la chamade de ton coeur
Toi qui m'éclaires efface l'ombre portée quand mon soleil brille
Toi qui es si belle et donne à mes lèvres et à mes mains
La gourmandise comme si je devais d'abord te déguster en gourmet
Quand ma main glisse sous ton tee shirt pour caresser ton dos
Une caresse qui ruisselle ,un petit ru
Puis quand nous faisons l'amour mes deux bras confluents
Les petits ruisseaux font les grandes rivières dans ce lit
Depuis le début cela coulait de source
Comme une illumination ,un don du ciel
Comme si nous nous étions connus dans une autre vie
Notre rivière souterraine, nos émotions intérieures
Toi qui habites une île, l'eau y est pour beaucoup
Un cours d'eau comme si elle nous enseignait la vie
Un courant qui passe , cette clarté
Toi qui parles peu anglais ,notre seule langue celle d'amour
Langues dans une grotte :stalactites, stalagmites
Pour dire je t'aime
te caressant les côtés ,le flanc d'une montagne
Au sommet les larmes de joie de nos yeux
la cataracte quand nous ne sommes plus qu'un
les grandes chutes du fleuve du monde
Toi la berceuse , l'histoire de nuit
Faire le tour du cadran pour ne manquer aucune minute ou seconde
Sous mes pieds roulent les grains de sable
Je défile les cocons d'étoile
Sur mon métier à poésie mécanique



01/08/2019
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