tisseur de poèmes

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Mon amie Pierrot

Toi qui me caresses 
Je ne peux pleurer 
Sinon je perdrais mon blanc 
Qui doit rester immaculé 
Sinon je garderais mon masque à jamais
Mes larmes coulées formeraient de longues lignes
Comme des barreaux d'une prison 
Je serais le masque de fer
Mes lèvres ne peuvent t'embrasser 
Sinon je les perdrais en laissant leurs traces sur ton visage 
Ton pouce touche mon coeur 
Je bats des paupières pour toi comme un langage
Visage de lune mes cheveux sont la nuit d'encre
Ton nez est rouge 
Tu as trop bu d'encre 
Mais tu ne peux écrire 
Mes cheveux pinceaux sont cachés 
Toi qui est le clown triste tu peux encore pleurer



30/05/2016
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