tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

ne pas laisser mourir

La feuille ,un fantôme dans le placard ,elle raconte
Aller au café de la nuit ,un verre qui enveloppe notre conversation
D'un éternel adolescent sur lequel le temps ne passe pas
Tu te souviens 
Un verre toujours alimenté pour un pinceau de langue 
Une poésie sise dans une rue adjacente 
Une façon de ne pas quitter 
Poésie à la façade noire , survivante amochée de folles nuits
Poésie , espace restreint d'une boîte 
Nos pas de danse comme des lacets sur un sol inlassable 
Un dernier sursaut ,ultime chance à un temps révolu 
Dénonce l'illusion moribonde ,ne pas voir la nuit mourir 
Dehors les enseignes lumineuses blessent l'ombre
Terminer la nuit dans la chambre noire d'un hôtel 
Flashbacks d'une danse mais celle de l'amour
Se prendre la main , dans les bras , un slow ,un rock 
Que sais je ? 
Poésie ,volatils ripeaux accrochés à une réalité aseptisée 
Souvenir de notre seul butin pour des lutins de rêve 
Une nuit fatiguée qui fait dormir le jour 
Le jour où 
Un texte comme des tâches 
D'un vécu ,d'un vielli qui continue de vieillir
Deux yeux qui regardent en haut en bas , sur les côtés
Deux lèvres comme deux yeux qui regardent 
Voudraient s'ouvrir comme des pupilles 
Un baiser comme la pièce d'un juke box
Un café bien noir pour faire durer
Un mot ...el 


16/11/2017
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