tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

nez et oreille

Quand je franchis le vestibule , je me perds ensuite dans le labyrinthe

J'envoie alors un pavillon de reconnaissance 

Un pavillon chinois , un pavillon noir , un pavillon de  la quarantaine ,dans une banlieue

Il faut s'app-rocher de moi pour que je puisse mieux entendre

Quand je me fais sonner les cloches mon tympan se déchire

Quand je joue aux osselets je suis pris entre le marteau et l'enclume 

Je suis la conque du mont de Vénus

Pour m'atteindre ,il faut monter le son en co-limaçon

Je suis en trompe l'oeil mais ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd

Quand je sonne de la trompe

Mon nez a des racine et des ailes ,tout un programme 

Il a même sa voûte d'arête  

Quand les oreilles sifflent cela me sort par les trous de nez

Par ailleurs je suis un beau coup

Un coup d'oeil pas sur l'oeil je ne suis pas cocardière 

Un coup de poing au box office 

Un coup de pied , d'envoi mails il faut s'attendre à recevoir des coups

Un coup de tête que je risque de regretter

Un coup de main ,d'épaule , de pouce  ,appui là où ça fait male

Un coup de coude complice 

Un coup de coeur 

Un coup de  genou, 

Un coup de langue

Un coup de reins

Si tu le sens bien ,ne rougis pas jusqu'aux oreilles 

Montre le bout de ton oreille et de ton nez

 



25/10/2011
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