tisseur de poèmes

Le bruit de la mer

Les cris des enfants dans la rue 

S'amusent  près d'une fontaine

Eux ne sont pas sur une plage

Les lieux sont  le prétexte d'un souvenir

Quelque chose qui nous manque

Alors que nous sommes dans un moment de détente

Le vrai bonheur c'est peut-être quand aucun souvenir nous revient

Dans ta chemise blanche tu t'es prise pour un goéland

Tu as parcouru toutes les mers

Ta peau en est tannée

Maintenant tu es posée sur une terre

Les vagues déposent  leur écume sur le sable

Les goélands reprennent leur vol

Ta tête sur les genoux , tes cheveux noirs cachent  ton visage

Tu ne les regardes pas partir

Comme si tu avais tourné la page

Tu es rentrée dans ta boîte noire

Appareil photo qui attend de photographier 

La première chose qu'il verra

Ta façon à toi de repartir 

Une nostalgie, un souvenir pour compenser

Mettre en équilibre sa journée

Tu fais partie d'une" association "

Mais pour toi même ?

La réflexion toi même 

Comme si l'association voulait être seule

Avoir un moment pour elle même 

Comme les mots signifient

Pas de mots purs

La fumée d'une signification 

Archéologue des mots 

Tu es partie si loin 

Tu ne retrouves plus ton chemin

C'est un nouveau départ

Tu n'es jamais tombée à l'eau

C'est que le vent te portait vers un espoir 

Tu joues les soleaux

Ceux qui restent accrocs

Aiment à rapiécer

Un pansement c'est pas grave 

Mais quand cela déchire ? 

On ne peut plus réparer 

Aller jusqu'au bout tant que cela tient

Mais arrivé au bout ...

Tu étais à bout de fatigue

Défaire ta chemise blanche

T"années" tu jettes à l'eau 

Tu bascules

L'aiguille des poids comme une boussole

Nue tu  t'ha/billes 

D'une autre histoire