tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Nuit d'écritude

Tout l'équipage d'une Mer 
Jusqu'à la terre de mots 
Au bord de la mer noire 
Et la lune sentinelle qui garde le palais 
Au crépuscule qui s'amollit 
Plus tenu par le soleil
Aux soirées interminables 
La nuit attend l'ivresse noctambule
De cette nuit insomniaque jusqu'à l'aube éreintée
Une nuit déprimée au bout du rouleau 
Jusqu'à plus de peinture s'étire 
Une nuit qui ne peut se défaire avec tous ces boutons d'étoiles
Une nuit qui trompe son ennui en traînant dans les rues humaines
Ces réverbères au globe de verre pour ne pas que la nuit
Les phagocyte 
Passagère sur les sentiers personne ne la prend en stop
Solitude attentive, attente solitaire
Le poète dans sa complétude sur mesures
Devant la finitude d'une lumière de nuit
Les feux d'une rampe d'envol
Sa plénitude d'écriture aux mots dispersés en volutes de mots
Montent d'une plume lissée par un bec de gaz
Sa poésie "un accident " rien d'essentiel
Au milieu des gyrophares d'une police de caractères
Il respire avec les yeux 
Ses pupilles s'ouvrent et se ferment
Entre histoire et littérature
Mes contes et légendes
Dans le bleu désarmant
Sans la fumée de ces nuages 
Comme si on avait tiré un coup de feu
Tout semble loin jusqu'au réveil du jour
Qui hisse ses couleurs comme un drapeau flottant au sommet
Dernière phrase comme le pic du dit sommet 
On peut y entendre les Béatitudes 



20/02/2021
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