tisseur de poèmes

Depuis son mirador aux sentinelles de hiboux et chouettes 
La lune guette 
Pour s'échapper ,elle prend le souterrain des rêves
Dans le paysage nocturne la grande montagne
Aux versants comme des épaules qui tombent 
De chaque côté d'un corps
Elle descend dans un kayak sur les rapides 
Et moi qui crois voir une météorite 
Le vent empêche le temps de tomber en le repoussant vers des sommets 
Des épingles aux têtes d'étoiles plaquées sur le firmament
On lui avait trop souvent détourné le regard 
Comme si on voulait ignorer ce qu'il contient
Regarder l'univers pour savoir 
sauf quand une réalité s'y manifeste 
Pourtant ceux qui détournent parce qu'ils ont les armes 
On y répond en face 
Alors clouer sur place ,elle pourra s'enfoncer sans obstacles
La bougie qu'elle avait allumé pour sa lecture
Une fois consumée 
Elle entendit les consonances cendrées de sa lumière 
Avant de s'endormir elle avait scellé unpaûte avec le crachin du dehors
Pour des choses auxquelles elle n'avait pas songé 
Le poète raconte ce que la porte entrebâillée lui laisse entrevoir
Au petit matin , le soleil et sa couronne de rayons
La lune ,roi déchu redevient femme
Comme la pensée qui se féminise quand je te pense
Et retrouve l'homme quand il t'a fait l'amour 
Elle retrouve la mer après son dernier moment de réjouissance 
Mis à terre
Tire des bords à la longue vue d'une bouteille de verre .