tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

nuit sombre peur

N'attends pas que la lune te montre le chemin
sous ton pas tu craques une branche morte
la chouette huhule et cherche sa proie
La nuit t'envoloppe d'une cape chamanique
Tes tempes battent le tambour de ces tribus améridiennes
N'attend pas que les étoiles te guident
A l'aveugle ,la canne de ton coeur te montre le chemin
Il bat les obstacles
Quand la peur arrive tu lui prètes tant de formes de par les bruits , les mouvements invisibles
C'est pour cela que la lune n'est pas là
Tu la prendrais pour un fantôme
Et les étoiles pour de la magie blanche.
Chaman tu te donnes une maîtrise 
Comme un déguisement de superman te confond avec la force
Si tu connaissais la Nature plus rien t'en serait étrange 
Elle vit la nuit ,toi tu n'es pas nocturne
Tu te rassures dans les boites de nuit
Les rues illuminées,
Tu es noire de suis ,tes pas derrière toi 
La moindre personne t'est étrangère 
Suspecte

Elle se fait ombre 
Ses yeux se révulsent 
Elle se met en rêves
La colombe en elle s'envole 
Deux ailes qui applaudissent dans l'air
Vers le soleil couchant
Une pièce d'or qui va se glisser derrière l'horizon
Comme dans la fente d'un juke box
Un astre rougeoyant comme dans la fabrication d'une bulle de verre
Trempé dans l'eau
N'est il pas étonnant que le rêve a son ^ inverse au battement d'ailes
De l'autre côté ,elle vient en tête 
L'ombre de son visage fin se consommée dans une image 
Une poignée d'apparitions ,de performances oniriques 
Autant de portes que d'entrées dans un opéra 
Elle ne tient plus la corde d'un pont suspendu 
Au matin ce sont ses cils qui battent 
Le soleil se lève comme une pièce d'or lancée en l'air par dessus 
L'horizon , c'est le côté face comme visage en anglais 
Elle étire ses membres supérieures comme ankylosés d'un long vol

Sonne noir 
A l'appel du vent 
Tous les nuages couvrent le ciel
Sonne noir 
La lune n'ose se montrer 
Quand les ténèbres dominent la lumière n'est pas la bienvenue
Le soleil a cramé , trop brûlé
La pluie n'ose tomber 
Quand les ténèbres sont là il faut se montrer homme
Les hommes tombent dans l'ivresse 
Ils ne font plus couler leurs larmes
Les navires ne sont plus que des ombres 
Ils avancent au gré de ces ombres vagues 
La mer est noire , elle a trop bu 
Elle aussi n'a plus le droit de faire couler
Alors les hommes et les navires sombrent dans une dépression
Ils broient du noir comme une soumission
Zeus ne peut même pas lancer d'éclair
Le ciel gronde de colère , de rage
Les ténèbres imposent leur loi
La loi du plus fort
Aux hommes qui ferment les yeux 
Ne regardent jamais la nuit
Vois la nuit
Le monde se retient d'exprimer
La tragédie 
Sonne noir , le tocsin
Même la mort ne vient pas
Non seulement le squelette est blanc
Mais rien ne mérite une fin 
Tout est onbre ,on indifférencié
Tout le monde vit le noir 
Le vent pousse ,fait avancer 
Une horde de prisonniers
Impossible de regarder en arrière 
...
Derrière tout a été balayé , effacé 
Que le blanc 
D'un néant

 



16/03/2022
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres