tisseur de poèmes

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obscurehantisme

Forêt vierge de la nuit
Dans l’obscurité , le moindre bruit , aussi isolé et modeste qu’un clapotis
Absorbée par le froissement de son oreiller
Le bruit d’une porte claquée dans le tissu du sommeil
Dans la journée , de son faible poids sur le trottoir , elle cherche l’équilibre
L’inclinant sur son hémisphère diurne
Côté nocturne elle devient l’ombre de ce qu’elle sera à midi
Deux images contraires qui s’attirent comme des poles , positif et négatif
Elle en fait jaillir l’étincelle parfaite
Elle échappe aux pinces du silence
Les traits accusés d’une obscurité inquiète
Elle avait pourtant trouvé un jour particulier et une nuit enjouée
Mais ce trait accusateur tel un doigt cigarette
Au petit matin quand la brume s’est levée
Sa cendre n’en finissait pas de s’épuiser
 


28/07/2016
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