tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

observatoire citadin

Les tours "d'ivoir " à se cogner dans les gens 

Enfermées dans leur musique 

Ceux qui semblent parler tout seul  

Mais répondent à leur interlocuteurs

Ceux qui ne lèvent pas les yeux 

Obnubilés par leur portable

Ceux qui sont dans leurs pensées 

Ceux qui sont plongés dans un journal 

Montent et descendent  comme des robots 

De vrais escaliers mécaniques 

Sans sourire , sans regard ,un ailleurs toujours au rendez-vous ,un présent absent 

Se laisser transporter pour économiser son énergie 

Pour la fatigue d'un bureau, la communication avec un collègue ,l'oreille tendue au chef ,les yeux rivés sur son travail

Allez manger ,tout compris qu'il ou elle est pressée 

Ils s'animent ,bavardent puis quand l'heure arrive

Ils s'agitent pour finir à temps la pile du jour ,la tâche quotidienne 

Un monde grouillant du passé au futur ,éradiquant le présent encombrant

J'ai ceci , cela et puis çà et çà et enfin encore ceci et  encore cela

Préparer le petit déjeuner du matin avant de se coucher 

Un bourdonnement de foule , de voiture , de train , de métro 

Des portes qui claquent ,s'ouvrent

Ecouteurs  , écouteuses de sons , de paroles

Des klaxons , des feux rouges , verts , oranges 

S'asseoir,rester debout, marcher, traverser ,tourner 

Une rue ,un trottoir ,un passage clouté ,

Bien ordinaire ,le bruit des enfants ,de la cuisine ,de la télé 

Les récitations de devoirs, le bain qui coule 

Lumière qui s'allume , s'éteint 

Tiens c'est la nuit , 

SILENCE



09/11/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres