tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Où es tu ?

Je ne te lis plus 
Ai je dit un mot de trop , pas assez dit ?
As tu oublié de fermer la fenêtre ou la porte ?
Tu as laissé tes clefs de sol sur le parterre de ton dernier poème
Je me tiens devant les rideaux de mon appartement 
En forme de cordelette verticale comme une poésie asiatique 
Ou est-ce que les lignes sont renversées 
Comme mes yeux de ne plus te lire ?
En poésie qui descend au fond de la terre comme un Dieu grec 
Qui va chercher sa compagne aux Enfers 
Une poésie en forme de cascade de larmes sur Mot quête 
Du salon 
Des rideaux en forme de collier à perles sans fermoir 
C'est moi qui le tient dans mes bras (arm en anglais)
Fermoir comme armoire à souvenirs ?
Dans tes carreaux transparents je suis comme dans ta chambre
Litvide ,hâve qui aurait perdu son air 
Havre pour l'esprit qui aurait perdu son corps
Il n'y a même plus ton havresac ? 
Es tu sur les routes du moins tu l'es pour moi
Sur une DEPARTeMENTAL 
Quand te reverrais je ,disait la chanson 
Revoir comme abreuvoir en buvant tes mots ,ta pensée remémorée
Il me faudra attendre l'hiver pour que tu reviennes au chaud
Pour le moment l'été va se faire sentir 
Le soleil est si populaire qu'il n'a pas le temps de te rechercher 
C'est toi qui courres après 
Voulais tu disaparaître jusqu'à mon départ ?
Savoir que tu retrouverais ta liberté sans mots de moi 
Derrière le rideau de mon appartement ,il n'y a plus de mouvement
Je suis comme un lampadaire
Abat jour avec mes rideaux tirés 
Des rideaux comme des traits qu'on dit qu'ils sont bridés 
Sans lumière je ne suis que nuit de Chine 
Sûrement pas câline mais cacaline comme une terre siberrienne


11/05/2018
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