tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

peindre sa chevelure

Je peignais 
Sa chevelure
Le soyeux du pinceau m'y faisait penser 
Les chairs habillés du manteau de l'amour 
Car l'amour c'est ce que l'on porte pour quelqu'un 
Nus sans pouvoir se raccrocher à autre chose si cela ne va pas
Responsabilité de ne rien échouer comme si l'amour était 
Aussi un fardeau 
Corps trop chauds qui donnent envie de se déshabiller encore plus
Tout donner une façon de se dévêtir encore plus 
Des bras qui se caressent encore plus comme à se défaire 
D'un vêtement imaginaire 
Le contour des bras qui s'enveloppent comme une liane autour de 
L'autre 
Un grand serpent qui s'enroule sous les mots sussurés d'amour
Comme le serpent à lunettes qui répond au charmeur Indien 
Les yeux qui additionnent les regards et les lèvres comme le signe 
Egal 
Sur le beau drap de la toile ; le souffle de vent fait sécher chaque Touche de pinceaux dans son mouvement 
Faire bonne chair de rosée , de rouge 
Le visage , le corps 
Sa chevelure qui me peignait le corps
De son tableau 
L'envie qui était passée par là ,par l'imagination ,par l'assimilation
De l' herbe ondulée évoquatrice 
Peignais sa chevelure , enlever tous les noeuds ,
A l'air libre , lisse 




06/08/2018
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 7 autres membres