tisseur de poèmes

Un voile coulissant comme un drap de lit étiré
Derrière le box d'un hôpital de fortune de part ses dons de sang
Un voile de séparation pour cacher l'horreur
Espace occulaire tem/plié con/temple à genoux sur un prie Dieu
Tout a changé mais l'on s'attend quand même à voir l'artiste
Les mains dans la terre
Reprendre les objets traditionnels en amplifiant les volumes
En multipliant les formes
Mais rien n'y fait
Cela jure comme dans le box des accusés
Une main innocente levée avant le tirage au sort
Un lieu dans lequel ses journées l'hiver
S'y rue haie sur les débris
Comme des arbres morts
Les rangparts au garde à vous
Devant le pruntemps où l'enfant qui marchait
Etait synonyme de paix
S'il n'y avait eu que les 400 coups !
Et si c'était de la science fiction
Dans laquelle l'homme fait un détour vers le futur
Pour réinitialiser le ici et maintenant ?
A quelques pâtés de maisons de sable écroulées
Les façades soufflées comme la maison des deux petits cochons
Ev/entrer où il n'y a plus que des sorties
Des phalanges errantes comme des doigts dessinant
Des arabe/sques sur un cal/ciné
Destains brisés irréfléchis aux armes automatiques