tisseur de poèmes

Parce  qu'aujourd'hui  se pointe le soleil  

C'est beaucoup mieux que tire  à la "pétank "

Quand  il pleut je ne peux pas parler de gouttes 

Je m'en vais m'abriter  

Toi qui est si belle 

Tu as peur que l'on taxe ta beauté 

Alors tu te promènes  comme cendrillon en hayon 

Tes  cheveux coiffés sur le côté 

Comme si une vague  venait de  rouler  

Ta mèche  touche tes sourcils 

Comme si elle s'accrochait  pour ne pas se faire en plus emporter par le vent  

Dans ton pantalon cargo tu transportes des lots  de  livres d'amour , de poésies érotiques 

Avant l'épuisement des stocks , on aime tous  Jane  Hachette 

Dans tes baskets jaune ou orange  , le  plein de vitamines  

Tu préfères les hommes qui portent du rouge 

Car du rouge au rose  , il n'y a qu'un pas

Dans des vêtements  toujours  trop faciles  à enfiler pour être néoprenne 

Chez toi le charnel est le plus immédiat  

Tu es le temps du regard d'un spectateur 

Le spectacle tourne comme un 45 tours et quelques secondes

Tu joues dans le haut de gamme   

Passer  d'une histoire  à l'autre  

Raconter des histoires  

Comme si tu ne venais pas du monde  : transcendante 

Chacun est dans son monde 

 L'accent aigu ou grave  ne sont que les volets d'un avion qui se baissent  et se relèvent 

Des gens du voyage 

Il ne faudrait plus de couleurs  

Pour que nous puissions dire d'où nous venons  ?

Nos trous blancs  parce qu'enterrer dans notre mémoire

Tombes anonymes   où le temps mort est un temps noir

Mais s'il faut une couleur  pour s'autojustifier   de ta présence

Surtout pas le rouge d'une ville de plomb 

Synonyme  de rébellion   , revanche 

Mais la transparence d'une goutte  

Dans laquelle chacun  y voit sa couleur

Mais pas trop souvent  

Parce que des larmes de tristesse  

Mais pas trop souvent 

Parce que fraîcheur   quand tu pars 

Juste  co-lier de perles 

Ar-rosée parce que trop chaud  avec toi