tisseur de poèmes

Effiloches
Reliques
Estompe
Estampe
S'effrite dés qu'on l'effleure
Se désintègre , perdre sa probité
Se fondre dans l'immensité
Disparaître sans laisser de traces
S'effacer comme si à refaire ailleurs
Se dispenser sans prévenance
Se perdre comme dans trou de poche
S'éclipser avant la fin 
Parce que trop connu , inévitable
Bric à brac de morceaux , de bribes , de bouts 
Le clin d'oeil de connivence 
Tu sais que je vais partir ,tu m'autorises
Cendres dispersées par le vent
Le manque s'amenuise avec le temps
Qu'est ce qui me retient ? 
Qui viendra à ma recherche ?
Faire de la buée sur un carreau 
Essayer de refaire comme de la fumée
Y dessiner une réponse
La fumée te laisse entrevoir par transparence
Le temps n'a cure de tout cela 
Il s'impose chaque jour comme une montre remontée
S'il devait regarder en arrière ,il ne mettrait plus le temps en marche
Pas grand chose,alors ils font des tas de choses
Il y en a bien une qui durera plus longtemps
Des bâtons de lettre asseoir sa vue ,
des mots qui se comptent jusqu'au jour où ils ne compteront plus
On les relira peut être comme des petites maisons de bois 
Un musée poétique
Des petits bâtons qui prennent feu 
Pas de fumée sans feu 
Faire un feu pour faire fondre la glace blanche de la page
Des bâtons flottants 
Le bûcher des vikings 
Nor Vais je 
Scande inavie mon poème