tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

pied marin

Une pensée endimanchée 
A la sortie d'un mess d'une unité marine 
Elle a été a/port/ée par des vents contre/airs après une "nuité "
Comme si dans la nuit les marins étaient dispersés
Avaient besoin d'un oeil : le phare
Des hommes paumés 
C'est pourquoi les humains ont deux paumes 
Pour se souvenir qu'ils peuvent se perdre , s'y perdre 
La nuit , la lune et les étoiles ne sont que des veilleurs 
Le voilier n'est qu'un em/bôme/eur 
Voile est un linceul 
Le marin se fait attendre 
Du même genre que se faire beau  
Elle s'est accrochée sans avoir suivi le début 
Elle a allumé une bougie dont la flamme danse avant extinction
Non point une danse macabre mais les choses s'en vont
Il faut savoir profiter quand elles arrivent 
Parties ,c'est trop tard
Un jour à ses yeux elle se découvre 
En cette période automnale feuilles intercalaires 
Entre les feuilles mortes
Ne pas en rester là , dans son intérieur 
Quand il cessera de l'avoir devant les yeux 
Tout sombrera dans la banalité 
Et puis cela sera le refrain d'une salle d'attente 
D'une salle d'audience pour esquive , abandon 
Entre deux ports ,des jeux de pieds poétiques :une danse
Un écrit d'avant sans bien connaître ,avoir trop cru
Un écrit d'après ce qu'il vu , entendu , caressé , embrassé 
Cela lui rappelle un livre le cru et le cuit 
Après la flamme de la bougie qu'elle a allumée
Son verbe de haute voltige 
Il se rattrape à la balançoire de ses lèvres
En mer le plateau est vide 
Une nature morte pourtant bien arrosée 







24/11/2019
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