tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Poésie haute yeux vers qui se baissent

Un passe de montagne 
Une vanité de ce monde autorise à s'y rendre 
Le petit homme va s'y oublier 
Gravir les sentiers comme une fumée qui s'échappe vers le ciel 
Impasse de montagne 
Monter jusqu'au sommet pour assumer sa grandeur humaine
Car ce n'est qu'au-dessus de plus grand que soi 
Que l'on peut prétendre à être plus grand 
Rester dans les parages 
Se parer comme les oiseaux males pour faire leur cour
Il en est un si s'il ne trouve pas partenaire 
Etre légèrement secouer pour ne pas laisser de dépôt 
La lie 
Dormir sur un oreiller magique pour atteindre l'illumination
Et ne pas être réveiller au point du jour 
Car si le jour a son point c'est que c'est fini
Etre dans le vague après avoir été dans la vague 
Un vague à lame 
La différence entre entend et étend 
Un n comme un pas qui se rapproche du lointain 
Un poète doit essayer de tout dire en une page 
Car au changement de page c'est autre chose , un autre monde
Il essaie de mettre sous les yeux ce que l'on n'a pas vu sous 
Les lectures comme un peintre invite à regarder ce que l'on n'a pas Vu
Tout est là mais c'est la montagne qui cache 
Et quand l'un passe l'autre est dépassé 




18/02/2019
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