tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Poète toujours dans la confidence

Par la porte entrebâillée
Le va et vient l'empêche de dormir
Mais son ouverture lui a permis d'entrer
A l'heure bleue sous des mots bleus comme un vampireMordu d'elle
Il part dans tous les sens : mental , physique
Pour ne manquer aucune direction : elle qui part et revient si souvent
Pour une nuit démasquée
Bien que sous son collage surréaliste sur les cils , les lèvres
Elle soit une nuit de masques
En quête de mirage du désir sous la réverbération de la page blanche
Elle lira l'avenir des lignes au petit matin
De celui qui fut plein d'é"loge" pour elleTandis que la maison est redevenue vide
Est -ce que toutes vos histoires ont pu vous arriver ?
En tout cas je vous souhaite bonne réception 
au cas où je mets du temps à écrire 
pour que le personnage vienne me chercher
J'ai mes à-côtés :à gauche , à droite , devant , derrière mon dos
Pour soutenir ma route du "futur " sinon irais-je seul au bout de la route ?
En chemin trouver un sens comme un ouf de Pâques dans le jardin
j'ai trouvé un sens , je peux faire mon pas de sens !
Ecrire un poème -vrai pas un vrai poème que de la technique 
Accepter mes limites ou prendre des risques?Léger comme une plume , glissant sur le fil tendu d'une ligne
Sous haute tension , ne pas être distrait par des attraits
Qu'un lectorat aux yeux ciel puisse comprendre goutte
En évitant les images vagues
Je fais mes courses au marché noir des mots
je vis une vie à craie dit ; mes mots sur le tableau noir 
je vais à la poursuite de n'importe quelle ombre lexicale
je la mets en relation avec un personnage 
puis sous la lumière du projecteur
Des mots hommes se parlent
Des mots comme des poils , caresser dans le sens ou contresens ?
Je suis un plaise en teint qui sexetasie de femmes Exceptionnelles , incalculable intensitéMon signe intérieur de richesse
Diamantes sur canapé -lit 
Toujours novice , expert en désenchantement 
Passé présent se font écho puis se précipite dans l'oubli
Dans le précipité blanc , mon écriture pipelette Dans ma pipette je t'aspire Mes jours seront "néantmoins" 
maintenant que mes rides marquent mon visage de sa rythmique
Une mimique pas encore trop vieille attire encore un sourire de toi
Ce sourire , c'est déjà un trait sur une feuille Une invite à transformer ce trait en pleins et déliés Un délié qui va se donner
En lui, il existe l'homme qui se trouve dans cette situation 
Et lui même qui se dérobe 
Car il sait que ce même meure au moment où l'on enterre sa première fois
Il préfère alors se dérober Tombée au sol , il ne cherchera pas la clef
Cette nuit las et lasse
Allez sa"voir" , se voir Vers un "renous" ?Les mots cachés sous l'oreiller
Le piquant d'une vie désormais émoussée
Plie sa tristesse rangée dans une dernière valise
Le tison d'une parole dans le silence à froidUn monde en ruines
Les découvertes bâties à la hâte 
ne sont plus que des cartes qui ne disent plusLa bonne aventure
Aux temps d'un pied levé , d'un vouloir tout voir accéléré
S'installe un pied levé qui freine un temps qui va trop vite
Au son d'une vieillesse qui n'a plus le temps
Mais qui porte pourtant un v comme vitesse , deux ailes
Elle ne peut prouver au- delà alors elle avance en dedans
Elle offre déjà du vécu et de l'exploré Y penser fait déjà vieillir
Elle tend alors vers l'infini des choses , vers la profondeur
Elle déploie une dimension cosmique 
Comme si la fin avait encore soif d'éternité
Egraine le temps comme les fuseaux horaires leur laine filée
La petite laine d'un adieu



13/03/2021
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