tisseur de poèmes

Un flash de chevet dans la nuit noire
Un orage parce que sa nature a été délaissée
Elle qui aurait voulu un Zeus métamorphosé
Pour l'approcher incognito
Elle avait pourtant mis des cierges de couleur
Obtenir une lumière blanche
Celle des apparitions
Peut-être un souhait merveilleux mais trop grand pour moi
Peut-être capable de l'aimer et rien d'autre ?
Qu'est ce qu'il y a ?
Rien , ce rien qui appelle un complément
Direct ou indirect
Depuis que je suis , j'ai cent ans
De récits , d'illusions , de souhaits , de songes
A l' échelle humaine
Mais à quoi bon continuer de monter
Pour prendre un nuage
Qui va s'exprimer comme un fruit en jus de pluie , de neige , de grêle
Poussé par les vents toujours plus loin
Il m'enmène quelque part certes
Mais part
Ou comme une part de gâteau
Si J'en prend , je suis gourmande
Si je n'en prend pas , on me dit tu n'aimes pas ?
La jeunesse se comprend dans ses projets, sa musique que sais je
La vieillesse se comprend dans son bilan , ses douleurs , ses souvenirs que sais je
Et l'âge du milieu s'affronte ,cherche à maintenir sa place que ne sais je
Exister encore à la fin d'une journée pour ne pas être oubliée le lendemain
Le soleil se couchera bientôt
La femme aussi mais jamais encore comme le spectacle d'un soleil rougeoyant
Comme le coucher d'une reine
Son grand désa/roi
Une femme comme les autres
Et pourtant rien ne laissait à penser qu'elle le serait
Comme un enfant juif pendant la guerre adopté par une famille d'acceuil
Sans la pensée juive
Sans sa pensée femme