tisseur de poèmes

Passer la nuit au violon
Les mots prisonniers sous la lune mirador
Fenêtres aux barreaux coupés d'un archet
Archet bâton pélerin Pour aller chercher ses potes 
Confinés au violon dans leurs maisons
Accrocs barbelés comme des trous de liberté
Toute sa bande son passant sous le gui /tare 
RafisTaule Une nouvelle vie ce qu'ils appellent taule /art 
Clef de voûte qui envoutait
Sous une clé à bougie la nuitée noire claire d'une lune miraDORT 
Clef toujours assortir mais toujours dépareiller

porte cochère décompte les jours
Fermer les yeux ,s'évader de rêves
Derrière une porte fermée à double tour
Qui par magie fait disparaître puis réapparaître
Sur cette Terre ronde tout devrait tourner rond !
Ce qui ne tourne pas rond c'est ce toit ouvrant
Cette demande de rafistolement 
A laquelle on répond Don't give a Darn -m'en moque
Darn en américain signifie raccommoder
Alors de la fenêtre à barreaux , leurs yeux de lumière 
Regardaient face à la nuit espérant que le jour
Le vent tirerait les nuages de ruine
Ces amas déformés blancs ou noirs 
Qu'ils se décaleraient comme chaque maille se décale d'un rang
Pour tricoter 
Afin de dépeindre un bleu ciel libre 
Ils ne voulaient plus de la musique haut parleur 
Dans la grande solitude parloir
Ces librairies qui ne riment plus avec prairies
Ils ne voulaient plus la fin de lisse toire 
Quand les oiseaux se posent
Raconter pour eux , c'est résister 
Alors de la puce électronique sous leur peau 
Ils cherchaient à localiser le poète