tisseur de poèmes

C'est encore l'hiver
En été on ne voudrait plus voir la lune la nuit
Besoin de s'abreuver de jours
En hiver on la voit trop souvent ,trop longtemps
On ne voudrait plus lire une seule et même réincarnation de la femme
Femme en tant que générique ,celle qui résume mes écrits
Mais fasciné parce qu'il n'a jamais eu accès
Il écrit en sorte qu'elle ne soit jamais ce genre de femme ,
Sommer la femme : en faire la somme
Si un tant soit peu possible , un somme aire dans son pré carré
Neige pas assez de ces flocons qui me ressemblent au lit
Chaudes en hiver , nues en été
Une voix enveloppante , les traits qui se tendent comme pour retenir , un regard traversé par un voile
Sans lieux intimes, privés , à soi mais l'Etat des lieux , l'Etat s'émoit !
Avec elles on reste à sa place , on sait où l'on va
Une ex y , un mantort : un homme qui tord le cou à une théorie
Se perdre un temps sans âme sans nom : on se met à respirer
Une belle et bien ... je me perds un peu
D'autant plus qu'elles sont diluées dans la mondialisation
Pourquoi aller chercher au fin fond de la jungle
D'Eliane en lianes comme Tarzan ,aurait t-il trompé Jane ?
Après une journée ensoleillée attendre la pleine lune aussi ronde que le soleil
Comme pour prolonger la journée
Elle se maintient au tour ,le cercle ne s'est pas agrandi au niveau de ses hanches
Tel à vive , un subjonctif jusqu'à l'âge dort : les yeux caves de la mort
Aux seins des ombres , des enfants de lumière
Transi...tion de l'hiver vers le printemps
Que l'écriture dépasse les évènements
Qu'elle roule plus vite sa bille
Encore l'hiver le nécessaire d'une Nature
Mais on voudrait s'en passer ou que quelques minutes
Tout ce cirque d'hiver , des propos qui se balancent , jonglent de ci de là
En attendant des jours meilleurs