Quand l'été arrive
Je vais m'éteindre à la lumière du jour
Pour que s'allument les beaux atours
Je vais me fondre dans le décor
Pour qu'au premier plan s'animent les beaux corps
Sur les quais pour aguicher fermé
Dans le train mon être tout entier disponible reste gommé
Leurs dentelles sont des fenêtres ouvertes
Comme un défilé de paysages découvertes
Le maillot bustier
Comme le vert tapis d'une table de croupier
Rouge de plaisir , noir de colère
Suivant la case chiffrée
Le râteau s'allonge pour défricher
Et ramasser les mises cache-misère
Le haut bouffant donne des allures de sable froncé
Dans sa découpe il brode le long des côtes
Des échancrures accostées
Tout ce spectacle hallucine mes yeux défoncés
Quand l'été arrive
Notre esprit dérive
Le corps alangui par les chaleurs
Bel et bien découplé ,reste à l'état b"rut".
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