tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Quand la musique s'arrête

La mise en scène n'est jamais désuète 

Même dans un espace dérisoire  comme un lit

On est surpris 

Le temps se croit éternel 

Une accentuation posée sur le corps

Libre de leur acte comme de leur corps

Dis-trait laisse la place aux rondeurs des gestes 

Une danse de volants , perdre sa pesanteur  tout en étant soutenu 

La couleur des yeux s'accordent à la tonalité du corps

Dérangeant  , a-langue-i 

Une scène brumeuse  , un voile de pudeur 

Une lente acceptation de la mort  qui va détendre ses traits  

Comme si le vent était tombé  

Au saut du lit une cascade  , la fin d'une fluidité  d'un long fleuve 



22/10/2012
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