tisseur de poèmes

Sait on qu'il y a la mer si elle n'est pas troublée ?
Les mots ne seraient que chahut
y aurait quelqu'un demain , ce soir ,une porte qui s'ouvre ,un regard pour moi
une question qui ne se pose plus 
A force de réfléchir  
je sens que pars un peu à la fois 
des fois ne plus résister ,
lâcher prise 
se laisser emporter rien que
et pourtant je ne voudrais déjà plus te quitter 
s'abandonner 
trop beaucoup amour en sera que plus long
une dernière chance 
dis oui de tes mains de tes baisers 
que le silence des mots 
mais que le chemin pour y parvenir 
nous le fassions à deux 
pas que la nuit qui change le sens et l'image
les vagues reviennent  
cycle de la mer 
tes yeux bleus 
reviendront à ma mémoire
prendre un bain de mer 
mon corps flotte à la surface 
plongé sous l'eau 
doit remonter à la surface
surfer sur l'eau 
me ramène sur la plage 
te saisir 
vent marin t'emporte
tes pas sur le sable
sécher pas le soleil
poussière 
Bien loin 
pourtant familière 
insaisissable
esprit incorrigible
nature humaine
te rendre après avoir lu
pelletée de terre jusqu'à faire une pyramide 
mais tu n'es pas roi
puits se remplit d'eau 
reflet
Je n'ai jamais retrouvé sur papier  
ce que j'entendais dans ma tête 
La pensée s'adresse aux pas qui cheminent vers une parole
Dans une pièce de vers sonnante et trébuchantes
Dans un monde qui ne se reconnait plus 
l'étranger arrive
Pourtant l'avenir reste quelque chose de réservé 
mis de côté pour un n monde en dérogation:
sans interrogations 
Les oiseaux ne sont jamais mal habillés au printemps 
c'est le poète qui a sa feuille mise à nue
Pendant ce temps le chant des oiseaux 
une partissions ,tisser le choeur d'un monde meilleur